Aller au contenu

Compensation carbone

À l’horizon 2030, selon le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat,il faut que nous ayons réduit de 50% nos émissions de CO2. Chacun de nous avons un rôle à jouer pour gagner ce défi historique. Continents Insolites a souhaité prendre part à cette gigantesque collaboration sur le climat en compensant désormais intégralement les émissions de nos voyageurs, venant à 99% de leurs déplacements aériens, et celles de nos trois maisons. Rencontre avec Fanny Perrin, Travel designer et responsable du projet.
compensation-carbone
Rencontre avec

Fanny Perrin

travel designer et responsable du projet

Comment en êtes-vous venue à porter ce projet ambitieux ?

Dans nos équipes, chacun peut, en fonction de ses sensibilités et intérêts, prendre en charge des questions importantes de développement de l’entreprise. Je me suis toujours intéressée aux questions écologiques soulevées par nos modes de voyage. Et je suis convaincue que nous n’avons pas d’autre choix que celui d’agir pour le climat. J’ai donc tout de suite accepté de prendre en charge ce sujet.

Comment fonctionne la compensation carbone ?

Nous avons pris un engagement sur les trois prochaines années pour financer un ambitieux projet de développement photovoltaïque en Inde : le projet Bendosol. Nous avions à coeur de sélectionner un projet allant bien au-delà de la compensation et permettant sur le long terme de réduire les émissions de CO2 dans un pays en plein développement, avec de forts impacts collatéraux : sanitaires, économiques, et sociaux. L’Inde est aussi une destination de cœur pour Continents Insolites, l’un des pays qui nous touche le plus.

Quel sera votre prochain voyage ?

Un cabinet labellisé, EcoAct, a mesuré pour Continents Insolites le poids, exprimé en tonnes carbone, de l’ensemble de ses émissions de CO2 et de celle de ses voyageurs sur une année. L’entreprise rachète ensuite des équivalents de ces tonnes en crédits carbone, en finançant des projets environnementaux. Pour une entreprise du secteur du tourisme comme la nôtre, il est impossible de se passer des déplacements aériens. Nous avons donc décidé de les compenser dans leur totalité.

Safari en montgolfière dans le Masai Mara au Kenya